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Sé gren diri ka fé sak diri : les petites actions mènent à de grands changements

Comment résister, par le biais d’actions d’écologie sociale, à l'exploitation productiviste de la nature? Quelles nouvelles formes d’attachement à la localité peut-on faire émerger ?

Dans cet épisode nous rencontrons Téo Angoleiro, fondateur de l’association CCPYPM (Centre de Culture Populaire Ypiranga de Pastinha de Martinique) et Claire Joseph, responsable de la programmation pédagogique. Depuis sa fondation en 2006, CCPYPM a réalisé, entre autres, le jardin partagé urbain de Trenelle-Citron et l’Écolieu de Tivoli à Fort-de-France.

Ancrées dans la philosophie de vie de la capoeira, ces initiatives aspirent à favoriser la cohésion sociale en aidant à sensibiliser les citoyens aux enjeux environnementaux et nutritionnels. Les outils déployés à ces fins incluent l’accueil de groupes scolaires sur des thématiques précises, les opérations d’insertions pour des personnes en difficulté ou en précarité, la création de postes salariés, les marchés grand public, ainsi qu'un parcours sensoriel le long de la rivière qui longe leur terrain. En considérant la crise écologique avant tout comme un « problème de des-humanisation », leurs actions viser à re-sensibiliser la société à agir au niveau local.

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Photos Romain Courtemanche, 2022