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Tout un réseau d’histoires

Pani pli solide ki mibi : il n'y a pas plus solide que le 'mibi' (liane ou lien en amérindien)

Quelles formes esthétiques le monde végétal peut-il nous inspirer ?

Pour ce portrait d'artiste, nous partons à la rencontre de Maïmé Massol, artiste-cultivatrice diplômée du Campus Caribéen des Arts de Fort-de-France en 2017. Née en 1988 à Fort de France, elle vit aujourd'hui dans la campagne du Morne Rouge à l'intérieur de l'île où elle cultive un terrain qu'on lui a prêtée et qui est devenu le lieu de production des matériaux qu’elle emploie pour ses installations.

« Faire un jardin c'est comme faire une œuvre d'art », nous confie Maïmé, qui connait les traditions des anciens que lui ont transmis ses parents Dominique et Lina Massol, mais ne s'interdit pas « de créer autre chose ».

Podcast (30 min)
Laisser vous guider à travers son univers peuplé de plantes telle que le toloman avec lequel elle crée une farine pour la sérigraphie, de masques et de « double visages » qu'il est difficile d'enlever en tant que martiniquais ; et enfin et surtout, du vent, qui rend tout éphémère, même l'art.